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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 17:06
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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 09:52
Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles de Gyles Brandreth chez 10/18
En cette fin de siècle trépidante, Oscar Wilde, dandy éclairé, virevolte de mondanités en rendez-vous discrets, lorsqu'un drame vient bouleverser sa vie.
Tandis qu'il s'apprête à écrire Le Portrait de Dorian Gray, il découvre dans un meublé le corps d'un jeune garçon de sa connaissance. Tout semble indiquer un meurtre rituel.
Et en ami fidèle, Oscar Wilde s'est juré de ne pas trouver le repos tant que justice n'aura pas été faite pour Billy Wood.




Celui qui cherche une femme belle, bonne et intelligenre, n'en cherche pas une mais trois.
Oscar Wilde


Ce livre, ce "policier historique", s'intéresse au personnage d'Oscar Wilde sans en faire son narrateur. Le narrateur est un de ses amis, spectateur du personnage atypique de Wilde. Il nous décrit ses tenues de dandy, ses humeurs
changeantes et ses bons mots et citations.
Un pur bonheur !
Toutes les références historiques, si pointues soient-elles, sont vraies et vérifiables. Gyles Brandreth connaît son sujet sur le bout des doigts. Et refermant le livre, on a la sensation d'avoir passé un moment avec Oscar Wilde.

Et, chose encore une fois vraie, un autre personnage de ce livre est tout aussi passionnant : Arthur Conan Doyle, que Wilde a véritablement connu aux débuts de Holmes. Et c'est Sherlock Holmes et ses observations et déductions qui vont inspirer Wilde durant son enquête (fictive celle là!).

C'est un véritable délice de mener cette enquête aux côtés de Wilde.
Et, en plus d'un aspect historique irréprochable, Gyles Brandreth nous offre une énigme passionnante, des personnages haut en couleurs et une enquête pleine de rebondissements !

 A dévorer au plus vite !!      


Le deuxième tome des enquêtes d'Oscar Wilde est déjà paru en Angleterre !! J'ai hâte !!
En attendant, visitez le site du livre
ICI et celui de l'auteur : Gyles Brandreth, un homme charmant et étonnant rencontré au festival Quais du Polar !


S'il est au monde quelque chose de plus fâcheux que d'être quelqu'un dont on parle, c'est assurément d'être quelqu'un dont on ne parle pas.
Oscar Wilde
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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 19:27
Ce week-end se déroulait à Lyon le festival Quais du Polar


Bien que je n'ai pu voir le festival que le dimanche et que du point de vue de mon stand, j'ai trouvé ça génial !

J'y ai rencontré des gens formidables :








Patrick Raynal et Karin Alvtegen

                  Minette Walters (de dos) et Gyles Brandreth









Caryl Ferey

                        Pascal Dessaint (de dos hélas)



J'ai passé un excellent moment avec mes collègues, nos auteurs invités et toutes les autres personnes qui sont passées sur notre stand. Merci à tous !
Je suis quand même très curieuse car il y tout un pan du festival que je n'ai aps pu voir : conférences, visites, autres stands et auteurs.... (si vous y avez participé, venez m'en parler!)

Je vous parlerai un peu plus tard du livre de Gyles Brandreth, Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles.


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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 13:39
Radioscopie d'un adultère d'Edna Mazya Liana Levi
RadioscopieAdult-re_2867464749.jpgJusqu'où peut-on aller par jalousie ?
Lorsqu'une femme s'étire en un geste lent et voluptueux, comme un chat qui savoure l'instant présent, ce qui n'était qu'un vague soupçon d'infidélité devient une certitude dans la tête de son mari. Dès lors, mille pensées décousues s'y bousculent et sa raison vacille. Par un implacable processus au rythme haletant, tout semble mener à l'irréparable...



J'imagine la vie d'un Woody Allen, mal dans sa peau, à la mère toujours présente pour répondre à ses angoisses... Il est attachant et rassurant à la fois.
Attachant, car cet homme de 48 ans, professeur reconnu en astrophysique, est toujours dans le doute.
Rassurant, car au début de ma lecture, je me suis dit "Tiens, en voilà un plus torturé que moi ! Ouf !" ;)

On le voit s'engouffrer dans cette paranoïa pas si paranoïaque que ça. Il devient certain que sa femme, bien plus jeune que lui, le trompe. Il est si humain dans ses réactions. Et, pour la cause, il devient James Bond. Un James Bond aidé de sa maman bien sûr. Il suit sa femme, l'épie, la teste... Jusqu'au jour où ses pas le mènent machinalement chez son amant. Ce grand blond, aussi intelligent que beau.
Et là, c'est le drame.

J'ai bien aimé ce livre. C'est humain, réaliste et plein d'amour malgré tout.

Mais je vous avoue que j'ai été contente que ce questionnement permanent cesse... J'en ai assez du mien !
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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 21:48
Le plaidoyer de Luis Régo lors de la venue de Jean-Marie LePen aux Tribunaux des Flagrants Délires.
La qualité de la vidéo n'est pas excellente, mais celle du sketche, si !
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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 17:17
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde.


Les Etrangers sont nuls

Les Anglais
Alors que le porc et le français sont omnivores, l'anglais mange du gigot à la menthe, du thé à la menthe, voire de la menthe à la menthe.
Les deux caractéristiques essentielles de l'anglais sont l'humour et le gazon. Sans humour et sans gazon, l'anglais s'étiole et se fane, et devient creux. Il tond son gazon très court, ce qui permet à son humour de voler au ras des pâquerettes.
Comment reconnaître l'humour anglais de l'humour français ? L'humour anglais souligne avec amertume et désespoir l'absurdité du monde. L'humour français se rit de ma belle-mère.

Exemple de flegme britanique :

Quand une bombe de cent mégatonnes tombe dans sa tasse de thé, l'anglais reste plongé dans son journal et dit : Hum, ça se couvre.

Quand il se met à bander, l'anglais reste dans sa femme et dit : Hum, ça se lève.

L'anglais est-il un créature de dieu ?
Nous sommes tous des créatures de dieu. Même le hyène et le chacal chafouin.


desproges_maester.jpg

Retrouvez Pierre Desproges en librairie avec des nouveautés :

* Tout Desproges (livre + 1 DVD) par Pierre Desproges au Seuil
* Fonds de tiroir par Pierre Desproges chez Points
* Desproges est vivant présenté par François Rollin collectif au Seuil

et bien sûr, les indémodables Réquisitoires, Chroniques de la haine ordinaire, Dictionnaire superflu, La Minute nécessaire, Les Etrangers sont nuls etc...

Sans oublier Des Femmes qui tombent, unique roman de la liste !



desproges.jpg

 

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 14:14
Le Combat Ordinaire tome 5  Planter des clous Manu Larcenet

CombatOrdinaire_2205061402.jpgLe chantier naval ferme, Marco est devenu père, sa mère apprend à vivre seule, un homme meurt dans la campagne, un journaliste craque.
A partir de petites choses, de moments rares, de tristesses banales, Manu Larcenet continue de dresser le portrait d'un homme ordinaire, imparfait en lequel chacun d'entre nous reconnaît l'un des siens.




Je ne suis pas très B.D. mais j'ai une affection particulière pour Manu Larcenet.
Cette série, Le Combat Ordinaire, est l'histoire de Marco, photographe, et de sa famille.
Les 4 tomes sont émouvants et poétiques. Il entrecoupe l'histoire de "photos" en noir et blanc. Des pensées posées sur des images, des gros plans. Revenir à l'essentiel et profiter de la vie. C'est très poétique.

Ce dernier tome néanmoins est plus politique et moins poétique. On sent les convictions de Larcenet, on les voir même. Il ne s'en cache pas. Et, connaissant un peu le personnage, cela ne m'a pas du tout dérangé. C'est tout de même très joli.
Je garde un très bon souvenir de cette série.
larcenet.jpg
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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 21:07


no comment
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 11:09
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 10:38
There will be blood de Paul Thomas Anderson

twbb.jpgLorsque Daniel Plainview entend parler d'une petite ville de Californie où l'on dit qu'un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d'aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston.
Dans cet endroit perdu où chacun lutte pour survivre et où l'unique distraction est l'église animée par le charismatique prêtre Eli Sunday, Plainview et son fils voient le sort leur sourire. Même si le pétrole comble leurs attentes et fait leur fortune, plus rien ne sera comme avant : les tensions s'intensifient, les conflits éclatent et les valeurs humaines comme l'amour, l'espoir, le sens de la communauté, les croyances, l'ambition et même les liens entre père et fils sont mis en péril par la corruption, la trahison... Et le pétrole.


Je vous avoue avoir été convaincue par le film bien avant de l'avoir vu. Je suis impressionnée par le talent de Paul Thomas Anderson. (c'est lui qui nous a donné Boogie Nights, Magnolia et Punch Drunk Love) Je suis même allée voir ce film là sans en connaître l'histoire tellement je lui fais confiance !
Et il ne m'a pas déçu du tout.
Ah... Daniel D. Lewis... Il est puissant et grave. Tout en excès, Daniel Plainview (son personnage) veut tout gagner et conquérir, jusqu'à détruire le peu qu'il avait constuit avec son fils. L'Oscar est laaargement mérité.
Tous les autres comédiens y sont tout aussi justes et impressionnant.
C'est une fresque, une vie dense et intense que le film nous raconte. Ca prend les tripes, c'est bien fait.
Et la musique !! J'ai adôré l'utilisation de la musique. Entre grands classiques de Brahms et originale plutôt contemporaine. Et le son en générale est un acteur à part entière.
Irais-je jusqu'à dire un chef d'oeuvre ?! Oui.
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